Chaque année, des centaines de stagiaires franchissent le seuil de l’Institut de cardiologie de l’Université d’Ottawa. On y retrouve des étudiantes et étudiants en sciences infirmières et en soins et services paramédicaux venus appliquer concrètement ce qui leur a été enseigné sur les bancs de leur faculté. Leur cursus universitaire les prépare à assumer des rôles très divers au sein du système de santé, que ce soit comme physiothérapeutes, nutritionnistes, commis médicaux, techniciennes et techniciens en électrophysiologie ou autre. Bien souvent, l’expérience acquise à l’Institut de cardiologie déclenche chez eux une véritable passion et les amène à voir autrement la carrière à laquelle ils se destinent. (En savoir plus en ligne beat.ottawaheart.ca/fr)
Nom : Jessica Moore
Études collégiales/formation : Programme d’administration de cabinet médical, Collège Herzing, Ottawa, Ontario; diplômée
Poste actuel : Commis en imagerie diagnostique à l’ICUO
Dès le moment où elle a entamé ses quatre semaines de stage comme commis en imagerie cardiaque, Jessica Moore a compris ce qu’elle recherchait vraiment : un endroit où son travail, même en coulisse, aurait réellement un effet sur les patients.
Elle avoue avoir été un peu déboussolée lors de sa première à journée à l’Institut, sans toutefois jamais vraiment perdre le nord : au contraire, la vive cadence du travail qui lui a été confié et l’énergie qu’il exige l’ont propulsée sur sa voie.
Native d’Ottawa, où elle a grandi, Jessica a toujours connu l’Institut de cardiologie et compte même plusieurs personnes parmi ses voisins et amis qui s’y sont fait soigner. Durant son stage, elle a pu voir de première main la manière dont ces soins sont prodigués et observer l’apport indispensable de chaque membre du personnel au fonctionnement de l’Institut.
Quelques mots résument sa joie d’avoir obtenu ce stage : « L’Institut de cardiologie jouit d’une telle renommée mondiale, le simple fait d’y travailler est un honneur. »
Jessica a surtout apprécié que son stage l’ait exposée à l’éventail complet des tâches liées au poste. Elle a travaillé à la réception, au contact des patients, mais aussi dans le bureau administratif, ce qui lui a permis de saisir toute la complexité du processus depuis l’aiguillage initial vers l’Institut jusqu’à l’exécution d’une imagerie. Et quand le même bureau lui a offert un poste à temps plein, l’expérience qu’elle avait ainsi acquise lui a donné une longueur d’avance pour ce qui est de savoir comment s’acquitter de ses fonctions.
« Stagiaire, j’ai été amenée à toucher à tout ce qui pouvait faire partie des fonctions d’une employée, ou presque. La seule chose qui a changé pour moi, c’est que maintenant, je me débrouille seule. »
Nom : Adam Dunn
Études collégiales/formation : Baccalauréat en sciences infirmières, Université d’Ottawa/Collège Algonquin, Ottawa, Ontario; diplômé
Poste actuel : Infirmier à l’ICUO
Adam Dunn a fait quatre longues années d’études avant d’entamer son stage à l’Unité de soins intensifs en chirurgie cardiaque, mais il sait aujourd’hui y avoir trouvé sa véritable voie.
« Mon stage a été formidable », a observé le jeune infirmier fraîchement moulu. « Il m’a donné l’occasion de travailler avec des infirmières et infirmiers du plus haut calibre qu’il m’ait été donné de côtoyer durant ma formation. »
Adam avait déjà fait un stage en soins infirmiers à l’Institut de cardiologie, plus précisément en soins complexes, à l’automne 2014. Son récent stage, d’une durée d’un mois, le dernier avant l’obtention de son diplôme en juin 2015, visait à consolider ses acquis et à lui offrir la possibilité de se concentrer sur des fonctions au sein du type de service dans lequel il aimerait faire carrière. Pour Adam, il n’y avait aucun doute que son avenir serait en soins intensifs.
Durant son stage à l’Unité de soins intensifs en chirurgie cardiaque, Adam, épaulé d’un mentor, a assumé le plus de responsabilités possible. Ce qui l’a marqué le plus, c’est d’avoir
pu travailler directement auprès des patients.
« Prodiguer des soins directs aux patients, c’est le début de la prise de responsabilité individuelle pour tout infirmier ou infirmière, a-t-il ajouté; mieux encore, c’est le test décisif de
ses réelles compétences. »
Adam a été impressionné par la cohésion de l’équipe interdisciplinaire de l’Unité – qui se compose de médecins, d’infirmiers et infirmières, de physiothérapeutes et de diététistes, mais aussi de préposés au nettoyage – et par le respect que toutes et tous se témoignent.
Adam de conclure : « Je m’estime vraiment très chanceux d’avoir fait partie de cette équipe.
Nom : Aimee Large
Études collégiales/formation : Programme d’échocardiographie diagnostique, Collège Mohawk, Hamilton, Ontario; diplômée
Poste actuel : Technicienne en échocardiographie à l’ICUO et à l’Hôpital Queensway Carleton
Aimee Large doit son poste actuel avant tout au hasard – à un heureux hasard, s’entend.
Son premier coup de chance s’est produit après l’obtention de son diplôme en kinésiologie. Lors d’un stage dans un établissement de réadaptation cardiaque, quelqu’un lui avait montré le matériel d’échocardiographie. Elle s’est tout de suite emballée pour cette technologie. De retour au collège Mohawk de Hamilton, elle s’est inscrite au programme d’échocardiographie diagnostique.
Aimee a eu un deuxième coup de chance, même si au départ cela ressemblait plutôt à une malchance : elle aurait aimé étudier non loin de chez elle, à Hamilton, mais le traditionnel tirage au sort des stages en a décidé autrement. C’est ainsi qu’elle s’est retrouvée à Ottawa, pour un premier stage à l’Hôpital Queensway Carleton, puis un second à l’Institut de cardiologie.
À l’Institut de cardiologie, Aimee a appris à passer des échocardiographies et à rédiger les comptes rendus préliminaires des résultats. Elle a vite maîtrisé les gestes à poser et a su tirer les conclusions appropriées des images obtenues, tant et si bien que ses mentors lui ont parfois laissé le champ libre et, d’autres fois, face à des cas plus complexes, l’ont invitée à les observer pour parfaire ses connaissances. Selon Aimee, « il n’y a pas de meilleure façon d’acquérir les rouages d’un métier en cardiologie que de faire un stage à l’Institut ».
Ce qui a distingué son premier de son second stage était la complexité et la gravité des cas auxquels elle a été exposée à l’Institut de cardiologie. « Ce type de cas oblige à donner le meilleur de soi-même, dit Aimee. Le travail que je pourrais faire dans un autre hôpital, quel qu’il soit, ne me permettrait pas de réaliser mon plein potentiel. Ailleurs, je n’aurais pas autant d’occasions de mettre mon savoir à profit et de l’enrichir. »
Nom : Aleksandra Baykova
Études collégiales/formation : Programme de génie biomédical et électrique, Université Carleton, Ottawa, Ontario; diplômée
Poste actuel : Responsable de la qualité au sein d’une société de soins de santé
Aleksandra Baykova sera la première à vous dire que son stage a donné corps à toute la théorie vue à l’Université et qu’il l’a convaincue une fois pour toutes que le génie biomédical était bien sa voie d’avenir. Il l’a même grandement aidée à décrocher son premier emploi. Entre ses 3e et 4e années d’études, Aleksandra a travaillé pendant quatre mois dans l’équipe de génie biomédical de l’Institut de cardiologie : elle a ainsi pu voir de ses propres yeux l’importance de la qualité des dispositifs médicaux pour la santé et la sécurité des patients au jour le jour.
« Mon stage à l’Institut de cardiologie a vraiment renforcé dans mon esprit le rôle crucial que jouent les ingénieurs qui créent et gèrent les dispositifs médicaux », a-t-elle remarqué.
À l’Institut de cardiologie, Aleksandra a participé à l’évaluation, à la répartition et à l’installation de technologies médicales. Elle s’est aussi penchée sur le rôle que joue la technologie dans le cadre des tournées que les médecins font auprès des patients hospitalisés ou encore dans les salles d’opération et d’intervention. Le mentorat dont elle a bénéficié, aussi bien de la part du chef du Service de génie biomédical que des autres membres de l’équipe, lui a été de la plus grande utilité.
« Je ne saurais trop souligner le dévouement et l’esprit visionnaire de l’équipe qui m’a accueillie, dit Aleksandra. J’ai eu une chance inouïe d’avoir pu m’imprégner du savoir de ces professionnels en travaillant à leurs côtés. »
Aleksandra est aujourd’hui responsable de la qualité au sein d’une société internationale de dispositifs médicaux et pharmaceutiques, son rôle consistant à faciliter la surveillance et le contrôle de la qualité des produits manufacturés. Son stage à l’Institut de cardiologie lui a appris à toujours garder à l’esprit l’intérêt véritable des patients – les ultimes bénéficiaires des produits en question – et, plus que tout, leur sécurité.
« Ce stage a été le meilleur tremplin pour ma carrière », a conclu Aleksandra.