
C’est bien connu, faire régulièrement de l’activité physique ou de l’entraînement contribue au maintien d’une bonne santé cardiaque. Lors de la conférence de l’American Heart Association 2016, des chercheurs de la clinique Mayo ont montré comment l’activité physique était liée à la fibrillation ou au flutter auriculaires.
La fibrillation auriculaire est une forme d’arythmie qui, en déréglant les signaux électriques, fait battre le cœur de façon irrégulière et trop rapide. Le flutter auriculaire est un problème similaire; dans son cas, les battements demeurent réguliers, mais trop rapides. Dans le cadre de l’étude, 3 000 dossiers médicaux de patients ont été analysés. Ceux-ci étaient soumis à deux épreuves d’effort sur tapis roulant entre 1993 et 2010, afin d’évaluer leur état de santé physique. Les chercheurs analysaient par la suite le dossier médical de ces patients pour déterminer qui d’entre eux allaient plus tard développer la fibrillation ou le flutter auriculaires.
Ils ont découvert qu’il existait une corrélation entre le fait de présenter une bonne forme physique lors du test initial et le fait d’être moins à risque de développer l’une de ces maladies. Une forme physique de dix pour cent supérieure faisait baisser le risque de 16 %. En comparant les résultats entre les deux épreuves d’efforts, ils se sont également rendu compte qu’améliorer sa forme physique plus tard au cours de sa vie pouvait aussi réduire ce risque. Les auteurs de l’étude concluent que la santé physique constitue une bonne façon de prédire le développement de la fibrillation et du flutter auriculaires et que d’améliorer sa santé physique est une méthode efficace de prévenir la maladie.