Une haute tolérance à la douleur serait liée aux crises cardiaques silencieuses

Un homme qui frappe son pouce avec un marteau par accident.

Les crises cardiaques ne présentent pas toujours des signes avant-coureurs. On les appelle alors « crises cardiaques silencieuses », et sont associées à un pronostic moins favorable, car les patients touchés n’ont pas tendance à demander rapidement de l’aide médicale. Les résultats d’une étude récente menée en Norvège indiquent que les personnes qui tolèrent mieux la douleur ont plus de risques de subir ce type de crise cardiaque.

Les chercheurs ont étudié près de 5 000 sujets qui ont été soumis à des tests de tolérance à la douleur, notamment en les mettant en contact avec de l’eau glaciale et en leur faisant subir une électrocardiographie (ECG) pour repérer les signes d’une crise cardiaque précédente. Les dossiers médicaux des participants ont également été analysés pour déterminer s’ils avaient été précédemment victimes d’une crise cardiaque, soit présentant des symptômes soit silencieuse.

Les résultats? Les participants avaient plus souvent subi une crise cardiaque silencieuse qu’une crise cardiaque présentant des symptômes, soit 8 % comparé à 4,7 %. En moyenne, ceux à qui l’on avait diagnostiqué une crise cardiaque silencieuse toléraient plus longtemps le test d’exposition à l’eau glaciale que ceux qui avaient présenté des symptômes de crise cardiaque. Cette association s’est avérée d’autant plus vraie chez les femmes que chez les hommes. Selon les auteurs de l’étude, une telle tolérance à la douleur pourrait expliquer l’absence de symptômes chez les patients victimes de crises cardiaques silencieuses.

  • Lisez l’article complet dans le Journal of the American Heart Association
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